Vertueux contre courant...
E.Gendlin parle de son proche collaborateur Carl Rogers: « Rogers se trouva à contre-courant de presque tout ce qui se faisait dans le champ de la thérapie. Il changea le rôle du thérapeute. Les thérapeutes ne devaient plus imposer leurs interprétations. Il n’y avait plus des thérapeutes “bien portants” regardant de haut des patients “malades”. Le patient ne devait plus être un objet de “traitement” passif. Rogers changea le nom même de “patient” pour celui de “client” (en français, nous utilisons le terme de personne). Les patients étaient INVITES A DESCENDRE PLUS PROFONDEMENT DANS LEUR PROPRE EXPÉRIENCE. Rogers élimina le divan. C’était si inhabituel qu’un manuel scolaire de cette époque consacra l’une de ses images à une photographie de deux personnes assises de chaque côté d’un bureau. C’était une photographie de la thérapie centrée sur la personne ! Il élimina le diagnostic, l’histoire du patient, la prise de notes, la distance clinique et toutes ces vieilles attitudes qui refroidissent. Un étudiant qui avait suivi la formation avec lui était un psychologue d’un genre nouveau. Rogers donna un départ totalement nouveau à la psychothérapie. Cela lui demanda un immense courage. » (Gendlin, 1994 ; IFEF, 2015). Extrait du livre, Santarpia, A. (2020). Deuxième Édition. Introduction aux psychothérapies humanistes. p.126.
🙏 @Alfonso Santarpia de rendre accessible ces mots là
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