Notre traversée du moment n’est pas sans générer, pour une grande partie d’entre nous, des inconforts, des #émotions , des questionnements, des agitations,des rêves ou même des cauchemards; autant de manifestations SENSIBLES qu’il n’est pas toujours facile d’observer pour soi , et/ou de mettre en mots pour partager .
« Rester sans voix est , ces dernières semaines, la réalité qui s’impose à moi » : c’est ce que me confiait une des personnes que j’accompagne, en cette période de confinement.
Ces questions me sont alors venues en cadeau : 👉Quelle est cette mécanique qui me coupe parfois de ce qui se passe en moi et pour moi ? 👉Comment me libérer de ces inconforts qui me traversent et qui m’éloignent de ma tranquillité ? 👉Pourquoi je me lâche la main, je m’éloigne de moi , je me perds en chemin ? ET SI... Je laissais mon corps s’exprimer , écrire, danser, modeler, dessiner, composer dans l’épaisseur de mon SILENCE ? 👉Qu’est ce que cela me ferait vivre ? Qu’irai-je CUEILLIR ou RENCONTRER autrement? Parfois, tout invite à me taire .
« Observer et décrire le [son] Monde consiste à se disposer patiemment à écouter tout ce qui n’a pas de mot » Italo Calvino
Photo et sculpture : Johnson TSANG